À l'échelle mondiale, les forêts constituent de grands réservoirs de carbone stocké.
Lorsque les forêts poussent, le dioxyde de carbone est absorbé dans l'atmosphère et stocké dans le bois, les feuilles et le sol.
Si une forêt est brûlée ou défrichée, l'absorption du carbone cesse et la majeure partie du carbone stocké dans l'arbre est libérée dans l'atmosphère, augmentant ainsi les niveaux de CO2 atmosphérique.
L'ensemble des forêts congolaises (bassin du Congo) séquestre actuellement un stock de carbone qui peut être estimé à 40 gigatonnes (Gt), soit l'équivalent de 140 Gt d'émissions potentielles de CO2.